dimanche 13 décembre 2015

Les faubourgs d'Avranches

Sortie ornithologique  du 13/12/2015 dans les faubourgs du Val Saint Père et de Saint Martin des Champs

Tourterelle turque

Nous étions 15 pour cette dernière sortie de l’année 2015 par un temps brumeux et frais accompagné d’un vent de sud-est modéré.

La 1ère partie du parcours sur le Bd du Luxembourg n’est pas très propice à l’observation et à l’écoute à cause de la circulation automobile, malgré  tout nous observons le pigeon ramier, la tourterelle turque (en vol nuptial), le merle noir dans une touffe de lierre à la recherche des baies dont il se nourrit en hiver.

Nous quittons cette artère bruyante pour nous diriger vers le quartier des Mares, zone pavillonnaire entrecoupée d’anciens jardins et petits prés entourés de haies.
Dans cette zone, les espèces les plus communes de notre avifaune sont notées : la mésange bleue, le pinson des arbres, le rougegorge, l’accenteur mouchet dont plusieurs chanteurs ont été entendus au cours de la matinée. Cette dernière espèce est commune aux abords des habitations pour peu qu’elle dispose d’un terrain avec quelques buissons et haies vives.
Le rougegorge

Le roitelet huppé, le plus petit oiseau d’Europe (9 cm) est entendu à plusieurs reprises, à noter que cet automne notre région a été le témoin d’une migration postnuptiale très importante de l’espèce.
 En approchant des Mares, nous entendons le choucas des tours, la bergeronnette  grise, et le pouillot véloce, petit passereau de 10/12 cm de longueur, dont le cri « huiyit » à été entendu à au moins 4 reprises au cours de la matinée, c’est maintenant un hivernant fréquent sous nos contrées depuis quelques années, car il trouve en hiver les insectes dont il se nourrit.
le choucas des tours (au Pratel)

Ensuite nous notons le moineau domestique, le verdier d’Europe, la corneille noire dont la distance de fuite m’excède pas 10 mètres,  prouvant que nous avons à  faire à un oiseau citadin qui ne craint pas l’homme.
En périphérie du Bois Guérin, la pie bavarde et le geai des chênes sont observés et entendus, ce dernier s’aventurant même dans le lotissement voisin.
Moineau domestique

Avant de regagner le Mont Jarry, nous empruntons un chemin piétonnier bordés de vieux arbres où observons la mésange charbonnière et entendons le troglodyte mignon.
Avec sa coupe de torchis, le nid de la grive musicienne.

A proximité de l’usine Chéreau sur un terrain en friche, dans une vieil acacia plein de gui la grive draine se fait entendre grâce à son cri « dr’r’r’r’r’’r » roulé et sec ainsi qu’un étourneau sansonnet, au même moment une goéland argenté nous survole en route probablement vers le centre de traitement d’ordures ménagères d’Isigny le Buat situé à une quinzaine de kilomètres.
Dans le parc du Carmel, un arbre mort creusé de nombreuses loges de pics.

Après avoir traversé le boulevard du Luxembourg, nous longeons le parc du Carmel au Mont Jarry situé sur la commune de Saint Martin des Champs.
Vers 10h55, une mésange huppée fait entendre sa roulade caractéristique, mais nous ne pourrons l’observer, dommage !
Pigeon ramier au Pratel

Dans le domaine de Baffé, une troupe de mouettes rieuses se nourrissent autour de bovins en pâture.
Nous terminons notre périple en traversant le lotissement du Pratel.
Au total nous avons identifiés 24 espèces d’oiseaux .

Luc Loison

oeil clair, nuque grise : le choucas des tours

Relevé semi quantitatif sur une partie du parcours du dimanche 13 décembre

La corneille noire
Les contacts sont notés au fur et à mesure du déplacement du groupe : espèces (en abrégé : Rg = rouge-gorge, Ra  = pigeon ramier, cn = corneille noire, etc) et nombre d’individus, activité quand il y a lieu (dans un cercle = un chanteur). Les colonnes successives sont calées sur la feuille à l’aide d’un élastique déplacé au fur et à mesure toutes les 5 minutes.


    Les conditions météorologiques (peu de lumière...) et le fait de se déplacer en groupe (il faut bien aussi discuter un peu ou échanger sur les observations, c’est la première fonction de nos rencontres) expliquent probablement la faiblesse du résultat. Seulement 21 espèces observées en 1 heure bien que certaines parties du trajet traversent des zones de vieux arbres...



Le rangement par effectifs colle bien avec le ressenti durant le parcours d’une heure : le pigeon ramier a bien investi ces quartiers, à la fois faubourgs urbanisés, reliquat de bocage enclavé, vieux parcs boisés. Le merle pose une énigme : bien présent durant la première demi-heure, il étonnamment « rare » lors de la seconde... Différence des habitats traversés ? Les choucas sont surtout notés en vol ; la ville qu’ils occupent est loin d’ici mais ils doivent aller se nourrir en campagne ! Le moineau domestique est peu représenté sauf par un groupe rencontré en un seul site (riche en lierre, dortoir parfait !) C’est maintenant le cas général, l’espèce n’est plus aussi présente qu’il y a quelques décennies et les individus encore rencontrés le sont en général en petite colonie. À noter les 4 pouillots véloces, belle preuve de l’installation de plus en plus nette d’hivernants pour cette espèce « autrefois » migratrice et rarement rencontrée en hiver.

Les données numériques de ce genre de relevé sont à utiliser avec prudence. Selon la saison ou l’heure, une espèce est plus ou moins repérable. Le rouge-gorge peut être silencieux et discret  ou au contraire bruyant selon l’heure (il chante tôt...) ; le goéland argenté peut être noté « 1 » ou « 1000 » selon l’heure de vol (venant ou allant au dortoir en baie), etc. Les chiffres n’ont donc une valeur qu’en fonction de l’horaire. Par contre, si le même parcours est effectué dans les mêmes conditions  (date et heure au minimum, météo ?...), les données sont comparables. Dernier écueil, éviter la tentation de comparer les  espèces entre elles. Dire qu’il y a 10 fois plus de pigeons ramiers que de geais dans l’espace que nous avons traversé n’aurait aucun sens. Par contre il est possible de comparer les données au sein d’une espèce. Par exemple ici, nous repérons 8 tourterelles turques lors de la première demi heure puis 3 la seconde. On peut rapporter cette donnée au fait que la traversée de zones plus densément bâties est plus favorable à l’observation de l’espèce spécialiste des antennes !
la grive draine dans le vieil acacia

Enfin l’exercice peut être transcrit dans l’optique de l’enquête Tendances du GONm : il suffit de lister les espèces par tranches de 5 min pour les intégrer au fichier de cette enquête (sauf qu’ici nous ne sommes pas dans les limites de la session à venir : 15 décembre-15 janvier). Si c’était le cas, il faudrait ensuite repasser par le même circuit l’an prochain, même date, même horaire, même vitesse.

Jean Collette


Prochaine sortie : Dimanche 10 janvier, à Avranches, rendez-vous à 9h30 au parcours de santé (c'est entre Avranches et le Val Saint Père)

dimanche 22 novembre 2015

Salon bio de Pontorson 2015

   Au salon bio de Pontorson, le Groupe Ornithologique Normand (GONm) a participé comme chaque année, en tenant un stand (merci à Marie-Madeleine, Paule, Sébastien, Bernard, Luc et Thierry !). Cela permet à des personnes de nous revoir après un premier contact, de prendre les dates des prochaines animations, de savoir ce que permet une adhésion, de relater une observation intéressante, curieuse ...


   Nous avons aussi fait dans l'après-midi une sortie. 26 personnes forment notre groupe. Direction : l'étang de Pas Gérault, à Sains. Il s'agit d'un plan d'eau artificiel, conçu pour accueillir le public : places de stationnement, chemin permettant d'en faire le tour, boulodrome ...
La foulque, au bec blanc prolongé d'une plaque frontale blanche.
(On peut agrandir les photos en cliquant)
   Dès notre arrivée, les cris des foulques macroules se font entendre. Elles sont un peu dispersées sur l'étang, mélangées avec les mouettes, parfois sur les berges pour pâturer. Quelques poursuites et des parades nuptiales montrent que les activités sociales des foulques débordent largement du printemps.
Avec les ailes entr'ouvertes, nous ressemblons à des cygnes ...

   De la même famille que la poule d'eau, la foulque, plus grande, n'a pas de blanc sur les flancs et sous la queue ; elle aime les plans d'eau suffisamment ouverts ; elle plonge beaucoup, à la recherche de plantes aquatiques. Nous en comptons 46.

   Les mouettes rieuses se regroupent sur l'étang, se toilettent, se reposent. Elles repartent en fin d'après-midi vers la baie du Mont Saint-Michel qui accueille un dortoir de 30 000 à 60 000 mouettes. Nous voyons aussi quelques goélands cendrés, le plus petit des goélands, à peu près de la taille des mouettes.


   Bien visibles de loin, les mâles de fuligules morillon montrent un beau contraste de blanc et de noir. A la lunette, nous voyons son oeil d'or et sa petite huppe, sur la nuque.

   Ce canard plongeur vient ici pour l'hiver. Aucun ne vole devant nous, mais pendant sa toilette, nous apercevons sa barre alaire blanche. Située sur l'arrière de l'aile, on l'appelle un "miroir". Avant d'acquérir son beau plumage hivernal, le mâle en éclipse (à droite sur la photo) présente un plumage moins contrasté.
   La femelle (sous les branches, à gauche) est encore moins contrastée : dos brun foncé, flancs brun clair. 48 fuligules sont comptés.

   Les canards colverts, très familiers, sont en partie issus d'élevages. il arrive en effet qu'on en lâche pour les chasser ensuite, comme on le fait pour les faisans. Ce canard, avec sa tache blanche, montre que ces lâchers provoquent une "pollution génétique" en se reproduisant avec les colverts sauvages.
   Toujours sur l'eau, le grèbe huppé est arrivé, lui aussi, pour l'hiver. Cet élégant oiseau plongeur n'est pas de la famille du canard. Il peut rester assez longtemps sous l'eau, à la recherche de poissons. Nous en voyons 8.
Mouette rieuse au repos.

   En poursuivant notre parcours autour du plan d'eau, nous rencontrons quelques passereaux : la grive draine (cri : rrrr) dans les boules de gui des peupliers ; les mésanges bleue, charbonnière et à longue queue ; le merle noir dans le sous-bois ; le rougegorge ; la grive musicienne ; le moineau près des habitations ; l'étourneau sansonnet ; le geai des chênes et le pic épeiche.
   Avant de repartir, un chevreuil se laisse admirer pendant plusieurs minutes. A la lunette, on aperçoit en avant des oreilles ses bois en formation, recouverts de velours.
   En tout, nous avons reconnu 14 espèces d'oiseaux et une espèce de mammifère. Ce n'est pas un record, mais la variété est compensée par la qualité des observations des oiseaux aquatiques et du chevreuil.

Thierry Grandguillot

Prochaines sorties : le dimanche 13 décembre, rendez-vous à 9h30 à Avranches, boulevard du Luxembourg, en face de l'usine Chéreau. (En fait, c'est à Saint Martin des Champs et au Val Saint Père ...) Nous rechercherons les oiseaux  vivant à proximité de l'homme, en passant près de jardins très différents les uns des autres.

le dimanche10 janvier 2016, rendez-vous à 9h30 au parcours de santé d'Avranches / le Val-Saint-Père














dimanche 18 octobre 2015

Le Gué de l'Epine

Au départ.


 Nous étions 14 à cette sortie automnale, au départ du Gué de l’Epine au Val Saint Père par un temps brumeux et frais.
 A notre arrivée, 3 pigeons bisets sont posés sur l’herbu et 7 aigrettes garzettes se nourrissent au bord d’une mare.

 En octobre, nous sommes en pleine période de migration postnuptiale pour les populations d’oiseaux nordiques, malgré un vent de nord est peu favorable un petit passage est décelé principalement de pipits farlouse, de bergeronnettes grises, de pinsons des arbres et d’alouettes des champs, à noter un petit phénomène de rétro migration, ainsi en milieu de matinée nous avons observé 3 alouettes des champs se dirigeant vers le nord soit la direction opposée à la normale.
Mouettes rieuses au repos sur la tangue.

 L’estuaire de la Sélune est fréquenté par les oiseaux d’eau marins tels que la mouette rieuse, qui arbore maintenant son plumage d’hiver et le goéland argenté.
Alors que nous longeons la Sélune, nous entendons un sifflement aigu bref « zii » il s’agit sans aucun doute du martin-pêcheur, mais nous n’aurons pas la chance d’observer cet oiseau magnifique au dos bleu verdâtre et au ventre orangé.

 Le secteur en arrière du fleuve bien que remembré est encore bien boisé avec également un étang bordé de peupliers, qui accueille chaque soir un dortoir de plusieurs dizaines d’aigrettes garzette et quelques hérons gardeboeufs. Dans  ces grands arbres nous avons observé un rassemblement de corvidés, choucas des tours, corbeaux freux et au moins 2 corneilles noires, sans doute des oiseaux qui ont quitté tardivement leur dortoir situé à 1 km de là environ.

 Dans la haie bordant la route, nous observons le merle noir, le rougegorge, la mésange bleue, les grives musicienne et draine, une petite troupe de mésanges à longue queue et 1 roitelet à triple bandeau, le plus petit oiseau d’Europe  long de 9 cm seulement et pesant 5 grammes.  Très remuant, il est difficile à observer et à différencier de son cousin le roitelet huppé qui, lui, est plus inféodé aux résineux .

 Un peu plus en arrière, au sommet d’un arbre un bruant zizi chante (trille sèche et monotone assez métallique), les mâles sont reconnaissables à leur masque noir et jaune, ce granivore est encore assez commun dans le secteur.
Le moineau domestique mâle peu farouche ...

 Arrivé dans le hameau de la Maraicherie, nous sommes accueillis par une petite troupe de moineaux domestiques dont 1 mâle peu farouche nous observe longuement posé sur un poteau à linge, 3 étourneaux sansonnets sont posés sur une antenne de télévision, 2 accenteurs mouchets se tiennent sur une palissade en béton et nous entendons le verdier d’Europe sans l’apercevoir.

 A la sortie du village, près d’une ferme, une bergeronnette grise est posée sur une petite bute de terre.
 Un peu plus loin, 6 tourterelles turques sont posées sur le toit du haras et au même moment un grand cormoran nous survole et se dirige vers l’est,

 A proximité du bois du Gué de l’Epine, une buse variable en vol est poursuivie brièvement par une pie bavarde, le pic épeiche se fait entendre et 1 linotte mélodieuse passe en vol
Mésange bleue.

 Un pouillot véloce est vu et entendu dans une haie, ce petit insectivore hiverne maintenant régulièrement dans nos contrées principalement au bord des cours d’eau où il trouve les insectes dont il se nourrit.

Au total 33 espèces ont été vues ou entendues au cours de cette sortie
Luc Loison, photos de Jacques Lecaux, Antonin et Laurent Dubois.

Prochaine sortie : dimanche 22 novembre à 14h30 à Pontorson, RDV à l’entrée du salon bio.
Passez nous voir toute la journée au salon bio, le GONm y tiendra un stand

dimanche 13 septembre 2015

Vains, les journées du patrimoine : le patrimoine naturel

Pic épeiche, près du parking
Alors que l'écomusée de Saint Léonard installe la fête de la pêche à pied, nous commençons, en petit comité (6 personnes) notre recherche des oiseaux par un chemin bocager très riche : les haies variées présentent de nombreux fruits (mûres, églantines, baies de sureau) et attirent beaucoup d'oiseaux : pouillot véloce, dont certains chantent encore, accenteur, rougegorge, fauvette à tête noire dont le cri évoque deux galets entrechoqués. Une ronde de mésanges mélange mésange bleue, mésange charbonnière et même une mésange à longue queue très peu farouche.

Les haies servent de refuge aux granivores qui se nourrissent dans les champs voisins : pinson, verdier, linotte, bruant jaune.

Le pigeon ramier chante et comme il est proche, nous entendons aussi des intermèdes à voix basse, très enroués.
Pigeon ramier

Nous sommes survolés par des corneilles noires, un corbeau freux, des choucas à l'approche du village, des pies, des mouettes rieuses, des goélands argentés et deux hérons cendrés au vol lentement ramé.

Dans un champ, un groupe de huit grives draines montre que de petits rassemblements se produisent chez cette espèce en dehors de la période de nidification.
Migration d'hirondelle.

Près du bourg de Saint Léonard, un merle noir a-t-il eu des aventures dangereuses ? Sa queue est courte, le tour de l'oeil est un peu blanc ...

Dans les jardins, la grive musicienne se nourrit, 11 chardonnerets passent, des bergeronnettes grises arrivent ; la tourterelle truque chante et fait son vol nuptial : le printemps se prolonge ! Les étourneaux se perchent sur une grue.

Colvert en éclipse
Dans la zone humide, nous voyons des canards colverts. Sur la photo(on peut cliquer pour l'agrandir), vous pouvez voir que les mâles sont encore en plumage "d'éclipse", presque aussi discret que celui de la femelle. D'ici deux mois, ils auront retrouvé leurs belles couleurs. Un chevalier gambette crie bien fort :"Tchuuu !". Deux buses se perchent sur les clôtures d'une grande prairie.

Sur les herbus, les hirondelles de cheminée (= hirondelles rustiques), les hirondelles de fenêtre et quelques hirondelles de rivage virevoltent et chassent, presque sans dévier de leur direction : le sud. En une heure, des centaines sont passées, nous assistons à la migration d'automne.

Bergeronnette printanière
Une bergeronnette printanière se pose. Après quelques recherches, nous trouvons quelques alouettes des champs.

La grève, à marée descendante, sert de reposoir et de lieu de nourrissage aux mouettes rieuses, goélands argentés, goélands marins, grands cormorans. Un groupe de 15 aigrettes garzettes les fréquente aussi.

Au total, 39 espèces ont été rencontrées. C'est beaucoup, mais cela s'explique par la variété des milieux traversés.

Prochaine sortie : dimanche 18 octobre, les herbus du Val Saint Père, rendez-vous à 9h au Gué de l'Epine.

Thierry Grandguillot

Mouettes rieuses et aigrettes garzettes.
Grives draines
Merle noir sans queue ...
Jeune merle noir.
Etourneaux sansonnets
Buse variable
La tourterelle chante.
Les hirondelles passent vers le sud.




dimanche 7 juin 2015

Le refuge de nature de la ferme du Petit Changeons, Avranches

    La sortie mensuelle du GONm Sud-Manche s’est déroulée ce dimanche matin du 7 juin 2015 à la ferme du « Petit Changeons » à Avranches.
Une partie de la ferme est constitué de l'ancien parc du château,
ce qui explique la présence de grands arbres.

    22 espèces d’oiseaux ont été recensées par une troupe de 16 personnes motivées dont 2 enfants. Le Bouvreuil pivoine nous a fait l’honneur de sa présence prolongée tandis que le Bruant zizi se laissait contempler de loin en chantant.
Bruant zizi à l'un de ses postes de chant.
(Cliquez sur l'image pour voir le masque contrasté.)

    L’Hypolaïs polyglotte se faisait discrète comparée aux Choucas des tours partant faire leurs courses à la campagne et revenant le bec chargé de victuailles.

    Dans la prairie, une belle molène nous a laissé entrevoir dans ses feuilles la chenille colorée de la Cuculie de la molène (papillon). Quelques pas encore et nous admirions la pourpre de la digitale maquillant les versants ensoleillés du profond vallon.
Le vallon sous le soleil : digitales, sureaux, molène, églantiers en fleurs.

    L’astre solaire était au rendez-vous permettant à une dizaine de convives de pique-niquer au belvédère tout en profitant de la vue imprenable sur la baie du Mont Saint-Michel.
    Salade composée, radis du jardin, taboulé, cake salé apportés par les convives se mariaient avec le cidre, le poiré et le jus de pommes offerts par la ferme…sans oublier le rosé de l’un d’entre nous !
    Pour terminer, gâteau aux pommes et gâteau au citron ont fait les délices de tous, salués par le passage d’un Héron cendré.
Pinson dans les branches mortes d'un vieux châtaignier.

    Certains ont pu en profiter pour effectuer ensuite quelques emplettes : fromages de chèvre et de vache, terrines et autres rillettes de la ferme.
Jeune merle, bien gourmand, dans le cerisier.

     Ce fut une très belle journée. Merci à tous les participants, merci à l’Avranches Moto Club pour le prêt des bancs et tables, à la ferme du « Petit Changeons » pour son accueil et à l'association Quartier Nature pour le repas convivial et les boissons.

Liste complète des observations :
1 bruant zizi (chanteur), 3 étourneaux sansonnets, 8 fauvettes à tête noire (7 chanteurs.), 1 geai des chênes, 2 grimpereaux des jardins (2 chanteurs.), 1 grive draine, 1 grive musicienne, 3 merles noirs, 7 mésanges à longue queue, 1 mésange bleue, 1 mésange charbonnière (1 chanteur), 1 pie bavarde, 4 pigeons ramiers, 5 pinsons des arbres (4 chanteurs), 6 pouillots véloces (4 chanteurs), 3 rouge-gorges familiers (1 chanteur), 1 sittelle torchepot, 4 troglodytes mignons (3 chanteurs), 1 hypolaïs polyglotte, 1 bouvreuil pivoine, 1 linotte mélodieuse et 1 verdier d'Europe (1 chanteur).
Ajoutons les oiseaux qui ne se sont pas posés dans le refuge : choucas des tours, martinets, mouettes rieuses.

Didier Guillon

Toujours ça que les humains n'auront pas !